Point d'écoute #16
Arret Saint Cassien - Points de vue avec Yohanne Lamoulere
Yohanne Lamoulère
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- Lieux : Arenc, 13002 Marseille
- Point d'écoute : Sur la Passerelle au dessus de l’A55
- Mots clés : 13, Urbain, Hier-aujourd'hui-demain, Habitat, Gentrification, Découverte
- Accès : Bus 35, arrêt Saint-Cassien.
Départ du bus depuis la place de la Joliette, jusqu'à 5 bus par heure. - période conseillée : Toutes périodes recommandées.
Nous ne pouvons pas vous recommander la nuit, n'étant pas informés des fréquentations nocturnes de la passerelle.
Avec
- Hakim « des puces »
Malik Benmazouz
Claire du chemin de la Madrague-ville
- Extrait film :
Mamma Roma oe Pasolini (Générique)
Renault 12 - Mohammed El Khatib réparateur de lecteur cassette des puces
- Musiques :
Troublemakers - Le Bocal
René Lacaille / coufoulé
- Enregistrement de Claire réalisé par Mehdi Ahoudig
Une co-production Radio Grenouille - Euphonia et Grand Bonheur.
Réalisation : Jean-Baptiste Imbert
Suivi de production : Charles Sinz
Résumé
Arrêt de bus Saint-Cassien, depuis la passerelle qui surplombe les rails de la SNCF on regarde le ventre de Marseille, l'intérieur de la ville. En tournant sur soi-même on peut voir le port, le chantier naval, les bâteaux de luxe, les trains, les voitures qui filent sur l'A55, le Marché aux puces, la tour CMA CGM, le Frioul. C'est l'entrée dans la ville. C'est devant cette passerelle, sur un terrain vague, en face de chez Claire, que les gravats de la rue d'Aubagne ont été déplacés et entreposés en 2018.
Photo : Les gravats de la rue d'Aubagne, 2019
Biographie de l'auteur
«Yohanne Lamoulère naît en 1980, pas très loin de la Méditerranée. Elle obtient son bac aux Comores, prépare une licence d'histoire de l'art à Montpellier, puis est diplômée de l'École Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles en 2004, et s'installe finalement à Marseille. Yohanne n'a jamais eu la fibre du portraitiste mercenaire, dont le cadrage gommerait docilement le personnage tombé en disgrâce pour mieux inclure le «fils de» promis à un bel avenir. Elle préfère la compagnie des gens, pas parce qu'elle en aurait fait un épais concept, mais parce que c'est là où elle vit. Elle met du sien dans ses images sans jamais basculer dans le nombrilisme, cette subjectivité sans fond qui rend le monde plus opaque qu'il ne l'est vraiment». Bruno Le Dantec.
Site web https://www.yohannelamoulere.fr