Promenade Sonore #1
On cultivait les étoiles
Christophe Modica
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- Lieux : Sainte-Marthe, 13014 Marseille
- Point de départ : Gare de Sainte Marthe
- Point d'arrivée : Pharmacie du Merlan, 38 avenue du Merlan
- Durée : 42'
- Date de création : 2013
- Mots clés : Habitat, Mémoire, Paysage sonore, Urbain, Usages
- Accès : En train par le TER Marseille – Aix – Pertuis, arrêt gare Sainte-Marthe-en-Provence
En bus : Ligne 27 Métro La Rose – Lycée Saint-Exupéry / Ligne 28 Métro Bougainville – Les Aygalades / Ligne 31 Canebière Bourse – Les Aygalades.
Avec
Photos : Christophe Modica
Résumé
"J'aimais beaucoup venir me promener dans ce champ. C'était plein d'herbes hautes, je venais caresser les arbres, écouter les coquelicots. C'était un des derniers espaces publics naturels restant à Marseille. Un vrai, un qui n'était pas aménagé, qui restait ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre, dont chacun pouvait trouver un usage propre et singulier. Au milieu de ces champs, on trouvait un bâtiment en construction, toujours inachevé. C'était un magnifique bloc de béton couvert de grafs. C'était un véritable espace de liberté. S'y côtoyaient jeunes et vieux, le berger, les animaux, la nature... Il y avait quelques arbres magnifiques. On pouvait y lire toute l'histoire du quartier : la tradition agricole, les bastides, la campagne marseillaise. Au cours de cette promenade, je vous invite à découvrir cet espace chargé d'une mémoire à la fois locale et universelle, un espace aujourd'hui rattrapé par la modernité et les mutations urbaines."
Biographie de l'auteur
"Je m'intéresse particulièrement aux équilibres précaires, à ces lieux non définis aux frontières et formes floues qui sont des points de convergence en déséquilibre permanent. Je porte un regard sur l'intime. Formellement, mes travaux, qu'ils soient photographiques, cinématographiques ou sonores, tentent également de rendre compte de ces équilibres en mouvements et de ces frontières poreuses entre les genres et les arts.
Je travaille avec des individus, des récits de vie intime et de véritables rencontres. Mes recherches sont toujours ancrées dans le réel avant de s'en distancier, de tenter de le (re)définir, de le déplacer sans cesse pour l'appréhender autrement, d'un autre endroit.
Quelque soit le choix du médium, création radiophonique, forme jouée sonore, photographie ou vidéo, je ne cherche jamais de vérité ou de preuves mais simplement des traces, des témoignages, des émotions. C'est avec une subjectivité consciente et affirmée que je pose un regard, mon regard, sur le monde."