Point d'écoute #9
C'est moi qui pars
Atelier de Kaye Mortley - Phonurgia Nova
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- Lieux : Arles
- Point d'écoute : Place de la Croisière (Conservatoire de musique du pays d’Arles)
- Durée : 8'
- Mots clés : Documentaire
- Accès : Pédestre.
C'est dans cette école qu'ont lieu depuis 1990 la plupart des stages d'écriture de phonurgia. Selon la date de votre visite, vous croiserez peut-être une équipe en pleine fabrication d'un nouvel objet sonore
Avec
Voix : Emilie Mousset
Montage voix et mastering : Antoine Richard
Mixage : Mehdi Ahoudig
Atelier réalisé en Juillet 2010
Résumé
Lettre d'adieu et musique ferroviaire....
La réalisatrice australienne Kaye Mortley anime depuis 20 ans des stages de formation à l'écriture sonore avec Phonurgia-Nova, stages dans lesquels elle incite à devenir « auteur » avec les sons du monde. Les groupes y expérimentent et y creusent des scénarios avec une matière première : les sons de la ville d'Arles. Kaye Mortley ouvre aujourd'hui les boîtes d'archives pour vous faire écouter, dans le lieu qui les ont inspirées, ces histoires...
Biographie de l'auteur
Australienne de naissance, basée depuis des années à Paris, Kaye Mortley se met à "écrire avec les sons du réel" suite à sa découverte de l'Atelier de création radiophonique de France Culture dans les années 70, époque où les auteurs radiophoniques (comme certains cinéastes) délaissaient le studio pour la rue, à la recherche d'une autre façon de faire.
Ses productions voyagent dans toute l'Europe et au-delà et remportent de nombreux prix - prix Futura de Berlin (1979, 1983, 1985), prix Europa (1998, 2001) prix Italia (2005), Grand Prix de IRIB (2006).
Elle anime de multiples journées, ateliers et séminaires sur le documentaire de création. Notamment à Arles depuis 1989. Sa démarche pédagogique ne se différencie pas de son travail personnel qui cherche à interroger la spécificité du documentaire de création : explorer les frontières du réel et de la fiction, forger une syntaxe et un vocabulaire radiophoniques, construire un récit qui ne peut exister pleinement que dans cet espace dématérialisé qu'est la « radio ».